Depuis le début de l’année 2021, nos voisins québécois font face à une vague de féminicides sans précédent. Le sujet est sur toutes les lèvres, dans tous les médias, partout sur les réseaux sociaux. Mais en Ontario, silence Radio.
Jusqu’à cet article de Jean-François Dugas publié le 20 juillet dans Le Droit.
Et ce qu’on y apprend a de quoi faire peur. Selon les chiffres de l’Ontario Association of Interval and Transition Houses (OAITH), 30 féminicides ont eu lieu en province du 1er janvier au 30 juin 2021. Soit le double du nombre enregistré à pareille date l’an dernier.
Le double.
« Lorsque nous comparons les six premiers mois de l’année en Ontario avec ceux de l’année dernière, c’est énorme. Il y a eu 13 femmes qui avaient été tuées en 2020 et là nous sommes à 30. Il y a eu une très grosse augmentation qui se confirme au national », déplore Maïra Martin, directrice générale d’Action ontarienne contre la violence faite aux femmes, une organisation soeur de l’OAITH en province.
« Déjà, l’année dernière, nous étions déjà en augmentation par rapport à 2019. Et maintenant, on voit encore une grosse augmentation en 2021, relate Mme Martin. C’est certain que la pandémie a joué un rôle. C’est encore un peu difficile de trouver des chiffres exacts ou des données qui reflètent la réalité. Toutefois, c’est certain que la pandémie a augmenté les risques de violence conjugale et de violence familiale parce que les femmes et les jeunes filles étaient enfermées à la maison avec la personne violente 24 heures sur 24. »
Combien d’autres femmes devront perdre la vie avant que le sujet ne devienne finalement intéressant?
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